Intervention de Mgr Albert-Marie de Monléon, o.p. Évêque de Meaux Lagiewniki, Vendredi 16 avril 2004
Dans la prière du Salve Regina l’Église nous fait invoquer la Vierge Marie sous le beau titre de «Mère de Miséricorde». Et il nous a semblé que nous pouvions commencer ce pèlerinage à la Miséricorde en méditant sur le sens de cette invocation «Marie, Mère de Miséricorde».
Car la Sainte Vierge, à plus d’un titre, et c’est ce que je voudrais
essayer de montrer par quelques pistes, est vraiment l’une des grandes
portes d’entrée dans la Miséricorde divine. Elle peut nous aider d’une
manière très particulière à comprendre ce qu’est la Miséricorde et à
l’accueillir. Elle est vraiment celle par qui nous pouvons reconnaître
la Miséricorde.
Une brève définition de la Miséricorde
Nous savons à la fois très bien ce qu’est la Miséricorde et en même
temps il nous est difficile d’en donner une vraie définition. Pour
présenter Marie Mère de Miséricorde je me fonde essentiellement sur
l’encyclique du Saint-Père «Dieu riche en miséricorde» (D.M.),
écrite en 1980, dans la troisième année de son Pontificat. Ce document
reflète l’enseignement de Sœur Faustine, puisque, comme vous le savez,
le Pape Jean-Paul II venait prier à Lagiewniki lorsqu’il était à
Cracovie, comme jeune prêtre.
La Miséricorde c’est d’avoir, comme le dit l’étymologie du terme, le
cœur touché par la misère des autres, et le Pape précise : «cet amour miséricordieux se manifeste surtout au contact du mal physique et moral»
(D.M. n° 9). La miséricorde est la compassion devant toute souffrance,
toute épreuve, mais aussi devant le péché et les destructions qu’il
entraîne. C’est d’ailleurs dans ce numéro 9 de l’encyclique que l’on
trouve tout un développement sur Marie Mère de Miséricorde.
La compassion de la Vierge Marie comme mère
Je crois que la Vierge Marie a cette compassion pour toute souffrance, physique et morale, d’abord comme Mère.
Nous savons en effet que les mères ont, par nature, une tendresse, une
compassion spontanée pour ceux qui souffrent et pour ceux qui, d’une
manière ou d’une autre, sont blessés par le mal. L’être humain, pour
accueillir une mère en tant que mère doit accepter sa tendresse
maternelle, l’amour miséricordieux dont elle fait généralement preuve.
Comme le souligne le Pape: l’Amour miséricordieux en Marie «se fonde
sur le tact particulier de son cœur maternel, sur sa sensibilité
particulière, sur sa capacité particulière, -le mot "particulier"
revient trois fois- de rejoindre tous ceux qui acceptent plus facilement
l’amour miséricordieux de la part d’une Mère.» (D.M. n° 9). La
Vierge Marie, dans son extrême sensibilité, dans l’intégrité admirable à
la fois de sa nature humaine et de la grâce, a une maternelle
compassion pour toute souffrance, pour tout mal physique et moral.
La Constitution du Concile Vatican II sur l’Église insiste sur
l’intercession de Marie, son amour maternel qui se rend toujours
présent: " Dans sa charité maternelle, elle s’occupe, jusqu’à ce
qu’ils soient parvenus à la félicité de la patrie, des frères de son
Fils qui sont encore des pèlerins et qui sont en butte aux dangers et
aux misères" (Concile Vatican II, Constitution sur l’Église n° 62).
En effet, l’un des aspects de la Miséricorde, de la compassion de Dieu,
de Jésus, de Marie est de nous préparer et de nous ouvrir au bonheur
éternel.
Marie, la première ‘Miséricordiée’ annonce la Miséricorde
Il y a une autre raison pour laquelle Marie est Miséricordieuse et Mère
de Miséricorde : sans aucun mérite de sa part, même si après, par toute
sa vie et sa souffrance, elle a comme mérité de correspondre à cette
Miséricorde, elle est, en quelque sorte la première à avoir été, de
manière extraordinaire ‘miséricordiée’ -si l’on peut employer ce
néologisme.
Elle est toute bouleversée par l’annonce de l’ange lui apprenant qu’elle
est comblée de grâce, qu’elle va devenir la Mère du Sauveur. Le monde
nouveau qui s’ouvre avec le mystère de l’Incarnation commence par cette
ouverture du cœur miséricordieux de Marie qui découvre à quel point elle
est aimée de Dieu, elle est aimée du Père, privilégiée de son immense
Miséricorde.
Dans la prière du Magnificat, chantée par la Vierge Marie lors de sa
visite à sa cousine Élisabeth, Marie proclame que la Miséricorde de Dieu
s’étend de générations en générations. Cette Miséricorde infinie dont
elle a été graciée la rend désireuse de partager la Miséricorde.
Pour être miséricordieux il faut avoir éprouvé soi-même d’être
‘miséricordié. En ce sens, accueillir la Miséricorde, l’éprouver pour
soi-même est source de dynamisme et d’appel évangélique, d’annonce
missionnaire de la Miséricorde.
C’est lorsque l’on a soi-même éprouvé la Miséricorde de Dieu et que, par
conséquent, notre cœur s'est ouvert à la misère, au contact du mal
physique et moral, que l’on désire faire connaître la Miséricorde.
Le sacrifice de la Vierge Marie : participation spécifique à la révélation de la Miséricorde.
Je cite à nouveau le Saint Père :« Marie est celle qui d’une manière
particulière et exceptionnelle -plus qu’aucune autre- a expérimenté la
Miséricorde et, en même temps toujours de manière exceptionnelle, a
rendu possible par le sacrifice du cœur sa propre participation à la
révélation de la Miséricorde divine.» (D.M. n° 9 § 2). Marie, dès
la présentation au Temple, et probablement, dès l’annonce de l’Ange à
l’Annonciation, a su, par sa connaissance et son amour de la Parole de
Dieu, que cet accueil du Messie, du Fils du Très Haut, qui doit sauver
son peuple, ne se ferait pas sans souffrance ni en dehors de la
souffrance. Son âme transpercée par le glaive, à l'image de la lance qui
a transpercé le cœur de Jésus, ouvre Marie à la Miséricorde et lui
permet d’être celle qui assiste en quelque sorte à la Révélation de la
Miséricorde divine en même temps qu'elle est celle qui lui permet de
prendre corps dans le Fils de Dieu fait homme. Il est la Miséricorde
incarnée. Marie est Mère de Celui qui est « Miséricorde ». Je poursuis la lecture :
« Ce sacrifice est étroitement lié à la Croix de son Fils, au pied
de laquelle elle devait se trouver sur le Calvaire. Le sacrifice de
Marie est une participation spécifique à la révélation de la Miséricorde
c’est-à-dire de la fidélité absolue de Dieu à son Amour, à l’Alliance
qu’il a voulue de toute éternité et qu’il a conclue dans le temps avec
l’homme, avec le peuple, avec l’humanité ; il est la participation à la
révélation qui s’est accomplie définitivement à travers la Croix. » (D.M. n° 9 § 2).
Vous avez peut-être noté que j’ai pris soin de souligner la différence
entre l’âme de Marie, transpercée par un glaive, et le Cœur de Jésus,
transpercé par la lance du soldat romain. Les textes évangéliques, tant
dans saint Luc que dans saint Jean, sont très spécifiques. Parfois, on
parle du cœur transpercé de Marie, or saint Luc parle de l’âme
transpercée et je pense que cette différence marque, entre autres
choses, une manière particulière et spécifique pour Marie de vivre la
Miséricorde. C’est son âme, c’est-à-dire tout ce qui en elle est
principe de vie qui est profondément ébranlé, déchiré par la souffrance,
par le péché et spécialement par la mort de son Fils. Le Cœur de Jésus,
lui, exprime toute la Sagesse, tout le dessein d’Amour de Dieu qui
s’ouvre pour faire miséricorde aux hommes.
«Personne n’a expérimenté autant que la Mère du Crucifié le mystère
de la Croix, la rencontre bouleversante de la justice divine
transcendante avec l’Amour, ce « baiser » donné par la Miséricorde à la
Justice» (D.M. n° 9 § 2).
Ici, le Pape fait référence au Psaume 85 verset 11, où il est écrit : «amour et justice se rencontrent».
Vous savez que cette distinction entre justice et miséricorde apparaît à
plusieurs reprises dans Sœur Faustine où notamment le Seigneur lui
parle du temps de la Justice qui sera précédé du temps de la
Miséricorde. Or, en Marie, se trouve comme réconciliée et transcendée
cette Justice qui déborde en Miséricorde.
Fête de l’Immaculée Conception. Avant la Sainte Communion je vue la Très
Sainte Mère d’une incomparable beauté. Avec une sourire elle m’a dit :
« Ma fille sur la recommandation de Dieu, je dois être de façon
particulaire et exclusive une mère pour toi, mais je désire que toi
aussi, tu sois tout particulièrement mon enfant. Je désire, ma très
chaire fille, que tu exerce trois vertus qui sont chères et plus
agréables a Dieu… l’humilité, chasteté, l’amour envers Dieu. En tant
que ma fille tu dois particulièrement brûler par ces vertus. »
(PJ 1415)
Marie porte de la Miséricorde
« Personne autant qu’elle, Marie, n’a accueilli aussi profondément dans
son cœur ce mystère : mystère divin de la Rédemption, qui se réalisa sur
le Calvaire par la mort de son Fils, accompagné par le sacrifice de son
cœur de Mère, de son « Fiat » définitif.
Marie est donc celle qui connaît le plus à fond le mystère de la
Miséricorde divine. Elle en sait le prix, et sait combien il est grand.
En ce sens, nous l’appelons Mère de la Miséricorde: Notre-Dame de
Miséricorde ou Mère de la divine miséricorde. En chacun de ces titres,
il y a une signification théologique profonde parce qu’ils expriment la
préparation particulière de son âme, de toute sa personne, qui la rend
capable de découvrir d’abord à travers les événements complexes
d’Israël, puis à travers ceux qui concernent tout homme et toute
l’humanité cette Miséricorde à laquelle tous participent « de génération en génération
»selon le dessein éternel de la Sainte Trinité. (D.M. n° 9). Marie à la
Croix participe extrêmement profondément et vitalement à cette
révélation de la Miséricorde ; en recevant, avec saint Jean comme fils,
tout homme, elle est la porte de la Miséricorde. Elle connaît plus que
quiconque l’ampleur, la profondeur du mystère du mal, du péché et de la
faute pour lesquels Jésus meurt et souffre et, en même temps, elle est
celle qui le mieux peut ouvrir le cœur de l’homme à la Miséricorde de
Dieu.
J’avais un ami pasteur protestant, le Pasteur Thomas ROBERTS, qui avait
une réelle compréhension du mystère de Marie ; il disait quelque chose
comme ceci : Marie à la Croix, par sa compassion maternelle, permet à
tout homme d’avoir accès au mystère de la Passion et du Salut du
Seigneur.
Certains d’entre vous ont peut-être vu le film La Passion de Mel Gibson ;
je ne l’ai pas vu, mais on m’a rapporté de plusieurs côtés qu’une très
belle scène est celle où Saint Pierre, après son reniement, vient se
jeter aux pieds de Marie. Elle est vraiment celle qui permet, qui ouvre
le cœur à la Miséricorde. La Vierge Marie, à la Croix, dans sa
compassion, a une soif brûlante que tout homme puise aux trésors infinis
de la Miséricorde de Dieu, à la Source inépuisable de la Miséricorde du
Christ, son Cœur ouvert. La Vierge Marie a le désir, comme nous
l’exprime saint Paul à propos du mystère du Père, que tout homme soit
sauvé ; elle a, encore une fois, profondément éprouvé en elle-même la
souffrance que nécessite le Salut et que cause le refus du Salut. Il est
très frappant de voir combien les foules, dans tous les grands
sanctuaires mariaux, sont attirées comme si elles sentaient d’instinct
cette compassion de Marie pour toutes les souffrances, cette tendresse
de Marie pour tous ses enfants qui souffrent.
Donc, la Vierge Marie est Mère de Miséricorde, non seulement parce
qu’elle est la première graciée et de manière unique, et que comme
telle, elle sait et veut attirer tout homme à la Miséricorde, mais elle
l’est au plus haut point, à la Croix, comme celle qui peut ouvrir les
cœurs à la Miséricorde de Dieu et à la compassion pour la souffrance, la
misère des autres.
Nous avons à demander, par Marie, que nos cœurs de pierre deviennent des cœurs de chair c’est-à-dire sensibles, vraiment, à toute souffrance et en particulier au mystère de Mal qu’il y a dans le péché.
Marie : Mère compatissante pour tous ceux qui souffrent
Je crois que Marie a une compassion de Miséricorde très spéciale pour
ceux de ses enfants qui souffrent davantage. Le Seigneur dit à sainte
Faustine qu’il y a, dans sa Miséricorde, des prédilections et la Vierge
Marie aussi a ses privilégiés. Je crois me souvenir, n’ayant pas relu
récemment tous les textes de sœur Faustine dans lesquels elle parle des
apparitions ou des manifestations de la Sainte Vierge, que la présence
de Marie qui lui marque sa prédilection est presque toujours une
présence de consolation et de soutien dans ses épreuves, ses
souffrances.
Ainsi, la Vierge Marie a une compassion particulière pour ceux et celles
qui souffrent, qui sont éprouvés par le Mal. Je crois que cette
compassion particulière de Marie peut être comprise à la lumière du
texte de Genèse 3,15. Celui-ci évoque ce que dit le Seigneur au serpent,
à l’ennemi de l’humanité, au Menteur, destructeur de l’homme : « Je
mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre son lignage et le
sien. Elle t’écrasera la tête et tu l’atteindras au talon ».
C’est un texte riche et difficile, mais il me semble que nous pouvons
comprendre, en le lisant, que le démon n’ayant aucun pouvoir contre
Marie, a à son égard une hostilité d’autant plus terrible que, ne
pouvant l’atteindre en elle-même, il cherche à la blesser dans ses
enfants : « tu l’atteindras au talon ». Dans ses enfants
c’est-à-dire à la fois ceux que Marie aime d’une manière particulière et
aussi ceux qui sont plus faibles. Ceci est malheureusement assez
caractéristique de l’action du démon contre l’humanité, à savoir
s’attaquer aux plus faibles, en particulier aux enfants, aux personnes
âgées, aux malades, avec cette inimitié, cette haine destructrice qui le
caractérise. Je pense donc que la Vierge Marie a une compassion, une
miséricorde particulière pour ces enfants-là, car elle sait qu’il
cherche à l’atteindre en ce qui va la blesser le plus, c’est-à-dire en
éprouvant ceux qui lui sont les plus chers ; cela a été d’abord le cas,
évidemment, du Christ en Croix.
Marie ouvre le coeur des hommes à la Miséricorde de Dieu
Il me semble que la compassion de Marie est toujours présente dans
l’histoire des hommes ; le Pape nous rappelle, en citant le Concile, que
Marie continue de manifester sa tendresse à l’égard des hommes. Son
amour ne cesse pas et grâce à elle Dieu continue de manifester sa
Miséricorde dans l’histoire de l’Église et de l’humanité. Sa « Miséricorde qui s’étend d’âge en âge
» (Lc 1,50). Ce trait est particulièrement frappant dans les diverses
apparitions mariales. Les apparitions qui sont reconnues par l’Église
depuis un siècle ou deux, viennent toutes de la compassion de Marie pour
l’humanité blessée par le péché, la guerre ou les épreuves diverses.
Marie essaie tout au long de l’histoire et peut-être davantage, en ces
temps qui sont les derniers, d’attirer les hommes à la Miséricorde de
Dieu, en les appelant d’ailleurs à la repentance. Car la Miséricorde
n’est pas la négation ou une sorte d’oubli du péché, de l’injustice, du
mensonge.
Le Pape écrit que le pardon demande l’accomplissement de la justice, de
la réparation: ce n’est pas simplement faire comme s’il n’y avait rien
eu. Marie invite donc ses enfants à la conversion, à revenir à la
Miséricorde pour accueillir la Miséricorde : « Le Christ souligne
avec insistance la nécessité de pardonner aux autres : lorsque Pierre
lui demande combien de fois il devrait pardonner à son prochain, il lui
indique le chiffre symbolique de « soixante-dix fois sept fois »,
voulant lui montrer ainsi qu’il devrait savoir pardonner à tous et
toujours. Il est évident qu’une exigence aussi généreuse de pardon
n’annule pas les exigences objectives de la justice. La justice bien
comprise constitue pour ainsi dire le but du pardon. Dans aucun passage
du message évangélique, le pardon, ni même la Miséricorde qui en est la
source, ne signifient indulgence envers le mal, envers le scandale,
envers le tort causé ou les offenses. En chaque cas, la réparation du
mal et du scandale, le dédommagement du tort causé, la satisfaction de
l’offense sont condition du pardon. » (D.M. n° 14)
La Vierge Marie nous demande donc de réparer les torts que nous avons pu
faire, la réparation et la repentance étant une forme d’exercice de la
Miséricorde qui nous rend capables d’accueillir la Miséricorde en tout.
Annoncer la Miséricorde : un appel pressant
Nous n’avons pas besoin de beaucoup de réflexions pour savoir combien il
existe autour de nous et dans le monde des souffrances de tous ordres,
physiques et morales, personnelles ou collectives. C’est pourquoi notre
temps a un besoin urgent de découvrir la Miséricorde. Saints Faustine de
Lagiewniki ; le Pape Jean-Paul II nous font entendre cet appel pressant
de recourir à la Miséricorde, à la miséricordieuse tendresse de Dieu
pour les hommes. « L’heure est venue de faire parvenir le message du
Christ à tous : en particulier à ceux dont l’humanité et la dignité
semblent se perdre dans le mystère d’iniquité. » (Homélie du Pape Jean-Paul II, Dimanche 18 août 2004 – Cracovie).
Pourtant, nous devons nous demander : pourquoi ce message si important
du Saint Père, récurrent dans ses enseignements, trouve-t-il
relativement peu d’échos chez les catholiques et dans la vie de l’Église
?
Il y a comme une surdité, une non acceptation de la Miséricorde que Dieu
propose à l’humanité ; C’est pourquoi, devant cette surdité, je pense
que Marie nous est donnée pour nous permettre d’entendre le cri de la
Miséricorde qui appelle ses enfants.
Dans ce pèlerinage à Lagiewniki, comme Jean l’apôtre bien aimé,
acceptons de prendre pour nous, avec nous, Marie Mère de Miséricorde.
Demandons à la Vierge Marie de nous entraîner dans la compréhension du
mystère de l’Amour infini du Père Miséricordieux, en Jésus, pour tout
homme, pour tout l’homme. N’ayons pas peur de laisser Dieu nous faire
Miséricorde pour qu’ayant été ‘miséricordiés’, nous puissions à notre
tour être témoins et artisans de Miséricorde dans le monde.
O Marie, Tu es la première
« Miséricordiée » du Seigneur
Amène-nous Marie, Mère de Miséricorde Au pied de la croix de ton Fils Jésus Christ
Aide-nous Marie Mère de Miséricorde A accueillir les grâces de pardon des péchés
Accepte-nous Marie Mère de Miséricorde Dans la Famille de Tes Fils rachetés
Veille sur nous Marie Mère de Miséricorde Afin que nous ne perdions pas la confiance en Ton Fils
Protège-nous Marie, Mère de Miséricorde De tout mal et de tous les péchés
Prie pour nous Marie Mère de Miséricorde Afin que nous devenions une offrande agréable au Seigneur
Apprends-nous Marie Mère de Miséricorde A dire OUI au Seigneur chaque jour de notre vie.