La théologie de la Miséricorde a ces racines dans la contemplation du
texte biblique de St Jean ( Jn 19,31-37) qui parle sur la côté ouvert
du Christ Crucifiée. De ce côté ( comme les Pères de l’Église
enseignent) est née L’Église ( nouvelle Eve).
« Les soldats venus a Jésus, quand il virent qu’il était déjà mort ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l’un de soldats de sa lance lui perça le côté et il sorti aussitôt le sang et l’eau. Celui qui l’a vu rend témoignage – son témoignage est véritable, et celui la sait qu’il dit vrai, pour que vous aussi, vous croyez. Car cela est arrivée affin que l’Ecriture s’accomplie : Pas un os ne lui sera brise. Et une autre Ecriture dit encore : Ils regarderont celui qu’ils ont transperce. » (Jn 19,31-37)
De ce côté transperce sortent l’eau et sang, symbole des Sacrements (Baptême et L’Eucharistie)
Les héritiers de cette spiritualité a partir de St. Jean, sont les Pères de l’Église comme St Jean Chrysostome en Orient et St. Augustin en Occident.
Les mystiques et les saints parlent aussi de la Miséricorde de Dieu:
Bernard de Clerveaux (1153) – Côté du Christ transpercé c’est Epiphanie de l’Amour et de la Miséricorde infini
Ludolf de Charteux (1378) - parle que l’homme doit rendre son amour pour l’amour de Dieu
St. Catherine de Sienne (1380) - parle de la Miséricorde dans
ses «Dialogues»
St Marguerite Marie Alacoque (1690) - une bien aime élevé de Sacre Cœur de Jésus Jean Eudes
Claude Colombien
Bienhereux H. Suzo
Jacopone da Todi
St. There de l’Enfant Jésus
St. Faustine Kowalska
Les autres Théologiens parlent souvent de la miséricorde :
St Tomas d’Aquin (Aimer s’est desirer le bien pour l’autre)
St Bonaventure
Albert le Grand
Les plus importants documents de l’Église dans ce thème de miséricorde sont les suivants :
Clement XIII (1765) - Aprobation de la fête du Sacré Cœur de Jésus
Leon XIII Encyclique Annum Sacrum (1898) - Consécration de l’humanité au Sacré Cœur de Jésus
Pius XI Miserentissimus Redemptor (1928) - "C’et le cœur qui tellement aime les hommes"
Pius XII Encyclique Haurietis aquas in gaudio (1956) - synthèse du culte du Sacré Coeur de Jésus
Jean Paul II Dives in Misericordia (1980)
Aujourd’hui le monde sente besoin de construire le chemin vers
l’homme par son coeur pour susciter dans ce cœur l’amour qui va
s’exprimer dans les actes.
La base de la spiritualité de la Miséricorde est la révélation de la Vérité qui concerne la Miséricorde Divine, transmettre aux prochains cette grâce sur l’exemple du Christ (annoncer cette vérité, appel à la conversion, service de guérison physique et spirituelle). Ce style de vie selon la miséricorde est proposé pour l’église qui devient authentique seulement quand elle confesse, annonce et pratique la miséricorde ( DiM 13, 14).
Les traits caractéristiques de la spiritualité de la miséricorde sont :
- Annoncer la vérité de la Miséricorde Divine.
- La prière et la demande de Miséricorde pour soi même et pour le monde entier.
- Pratiquer la Miséricorde surtout envers les pauvres.
Dans la spiritualité de Miséricorde la personne du Christ a la place centrale[9]
Car Lui seul révèle pleinement la miséricorde divine par son œuvre de salut «Car il n’y a pas sous le ciel d’autre nom donné aux hommes par lequel nous devions être sauvé» (Ac 4,12)
Il est image de Dieu invisible ( 2 Cor 4,4; En Lui est la Plénitude ( Col 1,9, 2,9)
Il est l’Alpha et l’Omega. (Ap 22,13)
Par lui est donne toute grâce (Jn 1,16)
Nous ne pouvons pas séparer le Christ de sa mission salvatrice. [10]
Il nous montre son Père Riche en Miséricorde: «Qui me voit, voit le Père»
(Jn. 14,9). Christ lui même devient la Miséricorde incarnée (DiM 2).
[11] Il nous enseigne à faire la miséricorde (Prière Notre Père).
La miséricorde humaine «provoque» la miséricorde divine et diminue la gravité de justice laquelle se change en grâce. [12]
L’homme devient sujet et objet de la miséricorde. Il est d’abord objet, car il accueille de Dieu son amour miséricordieux «Venez a moi vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai ( Mt 11,28) et pour que l’homme ne craigne pas de venir, Jésus ajoute: «Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs»( Mt 9,13).
A son tour l’homme devient sujet de la miséricorde quand il se transforme en Christ. «ce n’est plus moi qui vit mais le Christ qui vit en moi» (Ga 2,20), il agit avec le Christ.
Dans cette spiritualité de la Miséricorde la Vierge Marie occupe une
place privilégiée. Elle comme nomme Mère de Miséricorde par le Fiat
qu’elle expérimenté qui a dans la façon particulaire expérimente la
miséricorde de Dieu et a participé à l’œuvre de la rédemption (œuvre de
miséricorde) para son offrande (DiM 9).
L’homme trouve sa plaine réalisation seulement dans l’amour. Cette amour
lui est offert par le Christ dans l’œuvre du salut. Dans cet amour
miséricordieux l’homme se retrouve à nouveau, devient confirmé par Dieu,
créé a nouveau. (RH 7,10; KDK 22)
La Miséricorde Evangelique dans la spiritualite de Soeur Faustine
Ce n’est pas necessaire de faire grandes recherches sur la spiritualite de la miséricorde chez Sainte Soeur Faustine Kowalska, car elle la recu du Christ cette grace, ella l’accueilli totalmenet en devenant apotre de Miséricorde et elle nous la transmis dans par son temoignage de la vie et par ses inspirations spirituelles . Ne voyons que quelques extraits de son Petit Journal :
«+ A chaque souffle de mon être, à chaque battement de mon coeur, à chaque des pulsations du sang dans mon corps, autant de fois je désire exalter Ta miséricorde, ô Très Sainte Trinité.
+ Je désire me transformer tout entière en Ta miséricorde et être ainsi un vivant reflet de Toi, ô Seigneur ; que le plus grand des atributs divins, Ton insondable miséricorde, passe par mon âme et mon coeur sur le prochain.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne jamais ni le juge d’après les apparances extérieures, mais que je discerne la beauté dans l’âme de mon prochain et que je lui vienne en aide.
Aide-moi Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas indifferénte à ses douleurs ni à ses plaines.
Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que je ne dise jamais de mal de mon prochain, mais que j’aie pour chacun un mot de consolation et de pardon.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes actions, afin que je sache faire du bien à mon prochain et prendre sur moi les tâches les plus lourdes et les plus déplaisantes.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes pierds soient miséricordieux, pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et mon lassitude. Mon véritable repos est de rendre service à mon prochain.
Aide- mois, Seigneur, pour que mon coeur soit miséricordieux, afin que je ressente toutes les soufrances de mon prochain. Je fréquenterai sincèrement même ceux qui, je le sais, vont abuser de ma bonte, et moi, je m’enfermerai dans le Coeur très miséricordieux de Jésus. Je tairai mes propres souffrances. Que Ta miséricorde repose en moi, ô mon Seigneur.
+ C’est Toi qui m’ordonnes de m’exercer aux trois dégres de la miséricorde; Le premier: l’acte miséricordieux – quel qu’il soit; le second: la parole misericordieuse- si je ne puis aider par l’action, j’aiderai par la parole; le toixième, c’est la prière. Si je ne peux témoigner la miséricorde ni par l’action, ni par la parole, je le pourrai toujours par la prière. J’envoie ma prière là, où je ne puis aller physiquement.
Ô mon Jésus, transforme-moi en Toi, car Tu peux tout.» [13]
(Petit Journal 163
[9] A.Nosol, Teologia na uslugach wiary, Wokó_ zagadnien odnowionej teologii, Opole 1978,p.25.
[10] W. Hladowski, Bultman Rudolf. III Doktryna, w. Encyklopedia Katolicka, red. Zbior. T.2, Lublin 1985, k1197-1200
[11] W Seremak, Milosierdzie Boze a nowa ewangelizacja. Znaki Czasu, Lublin 2001 p. 111-115
[12] S.Papczynski, Boskla Dobroc I Milosierdzie, Antologia,/i>, wybor W. Makos, Warszawa-Stockbridge 2002, t.1,p.56
[13] Exercice général, Année 1937